Quarante ans après sa mort, Ahmed Sékou Touré, père de l’indépendance guinéenne, est plus populaire que jamais chez une jeunesse ouest-africaine en mal de héros. Une réhabilitation qui passe sous silence les dizaines de milliers de morts imputés à son régime, les camps de torture et les prisons politiques, dont les traces s’effacent peu à peu dans le pays. Reportage de notre correspondante, Sarah Sakho.