Pendant la Seconde guerre mondiale, les autorités japonaises ont forcé des centaines de milliers de femmes, enlevées dans l'Empire colonial, à se mettre à la disposition de leurs soldats. Parfois mineures, elles étaient baptisées "les femmes de réconfort", contraintes au "service sexuel" dans des établissements gérés par l'armée impériale. Alors qu'il ne reste qu'une poignée de survivantes en Chine, nos correspondants ont rencontré l'une d'elle, Peng Zhuying, 95 ans, qui veut faire connaître son histoire, dans un pays où le sujet demeure tabou.