H&M, Zara, Primark, Shein ou encore Temu : les plateformes de fast fashion ne cessent de se multiplier ces dernières années. Des vestes à 11 euros, des chaussures à moins de 15 et même des t-shirts à moins de 2 euros, elles pratiquent des tarifs extrêmement bas, avec le seul objectif de pousser à consommer toujours plus. La fast fashion, c’est une partie de l’industrie textile qui produit des vêtements de mauvaise qualité et parfois fabriqué dans des conditions douteuses, avec des produits nocifs pour la santé. Le tout à des prix défiant toute concurrence, et des centaines si ce n'est des milliers de nouvelles références mises en vente chaque jour. Surproduction, surconsommation, ce modèle est aussi néfaste pour la planète : importés d’Asie, ces vêtements finissent souvent par se retrouver à l’autre bout du monde, polluant l’environnement.
Ce succès nuit également à l’industrie européenne, qui beaucoup de ses clients se détourner au profit de ces plateformes. Pour lutter contre la fast fashion et ses dérives, une proposition de loi est née, en France. Voté en mars à l’unanimité par l’Assemblée Nationale, ce texte, porté par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, vise à instaurer un système de bonus-malus. Elle s'attaque également à la publicité de ces marques. Alors les vêtements de fast fashion coûteront-ils bientôt plus cher ? Que prévoit le texte exactement ? Quelle mesure fait débat ? Pour le savoir, Siècle Digital s’est entretenu avec le député Les Républicains de la Loire, Antoine Vermorel Marques.
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