Comme les atomes.
Comme le jour qui s’offre à la nuit.
Les cuisses ouvertes et ruisselantes.
On va se donner chaud.
Comme la friction des plaques et l’éclipse je vais saisir ce que tu gardes dans tes mains.
Comme le big bang, dans les aubes et les crépuscules on va imprimer nos corps à nos corps.
Comme la lumière violente de l’été je vais te voler ton sommeil pour le mettre dans ma bouche.
Et je vais le garder, longtemps, longtemps.
Je ferai tourner ma langue sur tes insomnies et tout sera humide.
Tout moi.
Ce sera bon, je te le jure.